Bartlébysme - I would prefer not to

Mieux dit, le syndrome de Bartléby, le fameux scribe.

Juin 2016. Je me retrouve heureuse détentrice de deux diplômes de licence: psychologie et sciences de l'éducation. En attendant l'ouverture des inscriptions en master, je m'autoproclame en vacances. Lire des choses intéressantes (romans, pas des cours), voir des films et... avoir la flemme à faire quoique ce soit. Une sorte de gueule de bois après le marathon universitaire. Vouloir rien faire. Apathie totale. Daniel Pennac où son Le Petit est le premier  sort avec un diagnostic de "I would prefer not to" qui commence à marquer le tempo (façon de dire, c'est le silence et alanguissement)

"I would prefer not to" ouvre  toute une liste de lectures. Melville, bien sûr, géniteur du personnage qui préfère ne rien faire, Agamben "Bartleby ou la création", Jouannais "Artistes sans oeuvres" et Vila-Matas "Bartleby et compagnie". 
La découverte de ce syndrome, commence plus ou moins par hasard, avec Agamben que j'ai acheté à cause de la création. Rien à dire sur l'essai vu que je n'ai rien compris; sauf l'idée que l'arrêt devient dé-création... Puis Jouannais et Vila-Matas avec toute une cohorte d'écrivains et artistes en général qui préfèrent ne pas... ne plus... 

Mon syndrome de Bartleby? Intermittent. Je voudrais des fois ne plus rien faire, mais c'est jouer un peu sa vie... Donc, que faire? Continuer à fonctionner tout en bartlebysant de temps en temps. 



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