Lapassade. Suite. Phase B.

Alors,  on dirait que je fais vraiment un journal intime (même s'il est de réflexion sur quelques cours) et je suis ma seule lectrice. Mes réflexions et mes pensées devraient être comprises et contextualisées par d'autres lecteurs. 

Georges Lapassade, mon auteur du moment et son livre "Groupes, Organisations, Institutions" qui semble être LE manuel d'analyse institutionnelle, celle qui "permet aux membres des groupes, des organisations et des institutions d'explorer les contraintes qui pèsent sur eux de l'extérieur, mais aussi de mettre à jour les possibles, à l'intérieur même du système" devrait me permettre à moi, ignorante dans la matière de me retrouver...  

Dans mon post antérieur je suis allée un peu trop vite, en passant rapidement par noms et époques.  

Lapassade nous fait une division historique en trois phases. La première, je ne l'ai pas trop comprise: c'est celle des précurseurs.  La phase B semble plus connue: début de XXème, bureaucratisation et naissance de la sociologie industrielle. Cette sociologie est illustrée avec l'expérience de Mayo qui démontre, de nouveau, l'animal social qu'on est (les relations informelles dans les petits groupes qui améliorent la productivité). La surprise est l'apparition de Moreno et son psychodrame qui est, si je ne me trompe pas, une technique de thérapie de groupe (définition ô trop simple). Lapassade comme psychosociologue voit le lien: l'institution ou une organisation est un groupe, en plus grand et avec des règles plus formelles et Moreno nous apporte en plus le sociogramme "représentation graphique de cette organisation interne du groupe" (p. 14) qui ressemble beaucoup  à une de mes découvertes récente: le familiogramme tant utilisé par le psychologue équatorien. Surtout par celui qui travaille en institution...

A demain