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Après la lecture de ces deux premières séquences je... je suis étonnée. En octobre, en faisant mes choix sur la fiche ip c'est le titre qui m'a intriguée: "le désir de savoir" et c"est cela le moteur qui nous pousse à tous vers des études (surtout à des âges plus avancées et sans envisager une reconversion professionnelle). L'approche psychologique m'a fait penser aux recherches en psychologie sur l'apprentissage (cognitive, neuropsychologique ou ergonomie cognitive surtout en lien avec la motivation), mais je n'aurais pas fait le lien éducation-psychanalyse! Bien sur, la psychanalyse peut contribuer à éclaircir des processus pédagogiques et, si je peux citer l'introduction "l'éducation est une "théorie-pratique" et il me semble bien que la psychanalyse est le même...  Au fil des lectures, le lien que je n'avais jamais fait (je lis surtout sur la question artistique et créative: Anzieu, Masson...) entre éducation et psychanalyse commence à prendre forme et sur le désir de savoir je continuerais sur l'autre forum... 
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J'ai fait des associations en lisant cette séquence... Le désir de savoir qui est tout d'abord en lien avec la découverte de la sexualité (du sexué? du mystère de la vie? de ce que nous fait sujet? du je?) et tout comme Myriam je fais lien aussi avec l'oeuvre de Winnicott. Premier lapsus: écrire "jeu" au lieu du "je" et, de mémoire, Winnicott fait aussi une étude sur la recherche de soi a travers le jeu, à travers la créativité. C'est surtout le côté créatif qui m'intéresse  et cette créativité se retrouve dans la reconstruction et réinterprétation dans le travail d'auto-historisation...  
On a tous entendu parler du fameux complexe d'Oedipe, on connait aussi le mythe, mais dans cette occasion j'ai eu un indice sur le mystère de la quête du savoir: "Quel être, pourvu d'une seule voix, a d'abord quatre jambes, puis deux jambes, et finalement trois jambes"

Sans hésiter Œdipe répondit : "L'homme, car dans sa prime enfance il se traîne sur ses pieds et ses mains, à l'âge adulte il se tient debout sur ces jambes, et dans sa vieillesse, il s'aide d'un bâton pour marcher." (http://mythologica.fr/grec/sphinx.htm). Du coup, j'ai trouvé dommage que Freud c'est penché que sur le côté parricide et incestueux (peut-être je me trompe) de l'histoire en créant (si l'on peut dire ainsi) à partir de là  le complexe d'Oedipe: "Ensemble des investissements amoureux et hostiles que l'enfant fait sur ces parents lors de la phase phallique", (Chemama, Dictionnaire de la psychanalyse) et ait passé de côté de l'apprentissage. Quoi de mieux que cette métaphore-devinette du Sphinx  pour illustrer ce que l'enfant cherche: une réponse sur l'homme, sur le sujet qu'il est et qu'il peut devenir, se former... 

Je finis avec le désir de revenir à lire Freud, de Mijolla-Mellor et connaitre à Mélanie Klein puisque j'ai vu que la curiosité sexuelle est comme une curiosité de vie.  Enfin, je ne suis pas experte...
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Ce sont mes deux interventions sur les forums de cet EC... avant que je déserte officiellement. Quand on a l'option de ne pas participer, mais de faire un journal d'apprentissage (une autre forme de journal?) je préfère réfléchir en privé... 
J'ai assez avancé dans la lecture de Cifali "Le lien éducatif: contre-jour psychanalytique" et de Millot "Freud antipédagogue" et je ne peux pas me décider sur lequel travailler.  On dit que le premier est plus "lisible" pour les néophytes en psychanalyse, mais j'ai l'impression que celui de Catherine Millot m'attire plus... Pourquoi?  Lacanienne, elle devrait me faire fuir (j'ai peur de Lacan), mais... c'est là le défi! En plus, je suis plus familiarisée avec des termes freudiens comme "névrose actuelle" qu'avec des questions éducatives. 
Je reconnais que j'ai des résistances avec la psychanalyse. 

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