Sans titre

1. Je dois absolument apprendre à écrire les entrées du blog sur mon téléphone. Je perds les idées en arrivant à l'ordinateur... Ou, je n'ai pas le temps de m'assoir à écrire...

2. J'ai travaillé sur mon portrait  pour l'AI. 

Alors, je ne sais pas si c'est publiable ou si ça correspond aux attentes de ma prof, mais cet exercice secoue! Le portrait est en lien avec la reprise d'études et là j'ai du  être sincère: pourquoi la psycho? pourquoi l'éducation?  Je me suis rendu compte que mes idées de départ (avant inscription) ont changé, bon: évolué. Les expectatives ce sont confrontées à la réalité. 
Voilà ce que j'avais écrit hier nuit:

La question clé ici c’est pourquoi je me suis inscrite en sciences de l’éducation ? Le semestre 6 de licence en psychologie  est déjà difficile à gérer, pour quoi me compliquer autant la vie ? Je dois y répondre sincèrement en supposant que j’ai une réponse… Je dois avouer que j’ai un vague projet professionnel lié à cette décision. Mon vrai « projet professionnel » que je n’admet pas en public est de devenir le « grand » artiste (une sorte de « arriver à exposer au Grand Palais de Paris », « participer à la Biennale de Venise » ou « avoir un contrat avec une grande galerie new-yorkaise ou parisienne »). Trop ambitieux. Irréalisable : j’habite dans un petit pays sud-américain. Donc, mes prétentions ne restent que cela. Mais il y a autre chose : j’observe la scène artistique locale  et je vois une sorte de décadence de l’art (même sur la scène internationale). La décadence s’observe  en premier lieu  chez les jeunes et leur préparation académique. Donc, j’arrive à la conclusion que je pourrais être formatrice. Et pas seulement des futurs (ou non) artistes, mais aussi de mes propres enfants…  Mais, avec le recul, il me semble que mon moment d’étudiante est surtout un moment (très long : c’est ma quatrième année) d’auto analyse, d’introspection et de connaissance de soi. Cette introspection j’ai commencé à la pratiquer  depuis novembre que j’ai commencé le travail en sciences de l’éducation. Ce que me semble bizarre. J’aurais juré,  en 2012 quand j’entrais en psychologie que les études seraient différentes. Les « spécialistes de l’âme » seraient formés par… « des spécialistes de l’âme », empathiques et bienveillants. Ainsi, j’ai eu à souffrir pour la première fois dans ma vie la raideur pédagogique et académique. Donc, j’ai goûté  l’éducation formelle et rigide où le par-cœur reine  et où l’opinion, le critère personnel, la réflexion n’existent pas.  C’est la méthode scientifique par excellence : question, hypothèse, méthodologie, statistiques et normes APA.  
Ces  propos me semblent être qu'une petite partie de toutes mes raisons: j'en ai tellement d'autres! Mais, ce que je découvre en sciences de l'éducation j'aurais du le découvrir en psychologie: faire des amis, penser au-delà du cours, collaborer, construire un contenu sur le forum (je reviendrais avec Lapasade sur le sujet des groupes)  et, parfois même co-construire le cours! En se présentant, je vois que tous mes collègues viennent d'horizons divers et avec des projets professionnels différents, mais tout le monde se retrouve et a la possibilité de travailler en fonction de ses intérêts. Personnellement, j'ai réussi faire le lien entre éducation artistique et éducation tout au long de la vie et l'inter-culturel en éducation comparée: j'ai pu développer ma réalité. Et je pense que ça c'est l'important. Je vais citer à M. Benchora: "J'ai la chance d'avoir des étudiants plus "matures" qu"en présentiel avec des contenus plus consistants. L'université se doit de former des têtes bien faites. Les remplir, je laisse ce soin à d'autres collègues." Donc, voilà il s'agit de se former, pas de se farcir de notions...

Merci.

Et merci à Tatiana pour le message de ce matin. 

Commentaires

Articles les plus consultés